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Grands espaces de Bolivie

On a à peine vu passer les semaines au Pérou que déjà, nous sommes arrivées au lac Titicaca, en Bolivie, ce fameux lac qui chevauche la frontière entre le Pérou et la Bolivie. Ce lac est l'étendue d’eau navigable la plus haute du monde, il est situé à 3600 mètres d’altitude. Nous sommes restées 2 jours à Copacabana où Marianne, la sœur de Claire nous a rejoint pour ses vacances. Nous avons directement pris un ferry pour aller jusqu’à Isla del Sol sur le lac.

C’est une île splendide, à quelques heures en ferry de Copacabana, très authentique ; on croise des lamas qui se promènent sur les chemins tranquillement et les mules remplacent les voitures. Nous sommes allées nous promener et avons pu profiter d’un splendide coucher de soleil sur tout le lac Titicaca avec vue sur la Bolivie à droite et sur le Pérou à gauche. Magique ! Nous étions émues par le paysage et le silence qui nous entoure.

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Le lendemain nous avons pris un bus direction La Paz. Grande surprise pour Solène qui pensait que c’était la capitale de la Bolivie alors qu’en réalité il s’agit Sucre... Nous sommes déconcertées par cette ville atypique située au creux des montagnes, également à haute altitude. Nous prenons le téléphérique pour profiter de la vue d’ensemble, qui donne l’impression d’une ville immense mais qui n’est pas finie. On se balade dans la ville mais on décide de ne pas y rester très longtemps car elle ne nous plaît pas plus que ça. Il faut sûrement mieux la connaître pour apprendre à l’apprécier !

 

Dès le lendemain nous avons pris un bus direction le fameux Salar d’Uyuni et le Sud de Lipez. Nous retrouvons « Pépé » notre guide pour les trois prochains jours ; Pépé est un Bolivien pur souche, grand admirateur d’Evo Morales et coureur de jupons. Il nous raconte sa vision de la Bolivie, comment le pays a évolué. Il est fier de nous expliquer comme le gouvernement a claqué la porte à de nombreuses multinationales occidentales, a régulé le pays et a développé l’éducation. C’est super intéressant d’avoir une vision interne de la Bolivie. Cependant nous nous rendons compte que beaucoup de choses restent à faire : les inégalités dans le pays sont criantes, la police est largement corrompue (Pepe a dû donner de l’argent à des militaires pour passer certains endroits) et les narcotrafiquants profitent de territoires frontaliers (nous avons déjeuné dans un village dans lequel la police n’a pas mis les pieds depuis 10 ans).

 

Dès le premier jour on commence par le Salar d’Uyuni, qui est inondé à cette époque de l’année. Nous sommes face à un paysage splendide, un gigantesque miroir d’eau qui reflète le ciel et les nuages : il est parfois même impossible de distinguer l’horizon du ciel. On marche pieds nus sur le sol de sel, avec de l’eau jusqu’aux mollets. Il fait un temps magnifique on en profite pour prendre des grands coups de soleil : en effet à cette hauteur, avec l’eau et la réverbération, on se fait rapidement surprendre. C’est avec des images plein les yeux que nous rejoignons notre premier campement.

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Le lendemain, nous partons pour une journée incroyable dans le sud de Lipez. On roule pendant des kilomètres dans des routes escarpées, entourées de montagnes, de lagunes, de grandes prairies vertes, de flamants roses, d’étendues désertiques. Aucune de nous n’avait vu jusque-là de paysages aussi beaux. On reste parfois sans voix devant ces merveilles de la nature, difficile à décrire. Malgré la saison des pluies, on a de la chance, le temps est avec nous et on profite de cette région sous un soleil éclatant.
Laguna Colorada, Laguna Verde, Désert de Salvador Dali, geysers, Laguna Blanca, volcans Uturuncu & Cerro Lipez, tout est splendide !!

 

On campe au milieu du parc sans aucune pollution lumineuse, ce qui nous permet de voir les étoiles comme lorsque nous étions sur le bateau au milieu de l’Atlantique. On a la chance d’avoir un coucher de soleil magnifique juste avant de s’endormir : réveil tôt prévu pour aller voir le lever du soleil et finir de visiter la région.
 

À 3 heures du matin on prépare les 4x4, et on roule jusqu’à des geysers. La terre bout sous nos pieds c’est impressionnant. On roule encore un peu jusqu’à une sorte de grand désert rouge où nous nous arrêtons pour voir le soleil se lever sur les montagnes. Encore un paysage que l’on n’est pas prête d’oublier. Nous arrivons ensuite jusqu’à des eaux thermales, où on se baigne dans une piscine naturelle à 40°. Un vrai bonheur après la nuit glaciale que nous venons de passer.
On continue toute la journée à traverser des paysages plus splendides les uns que les autres avant de rentrer à Uyuni.
Ces trois jours ont vraiment été incroyables les paysages que nous avons vus nous ont bluffées, nous ne sommes pas prêtes de les oublier…

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Ensuite direction Potosi ! La ville nous plaît beaucoup c’est une des premières que l’on trouve véritablement jolie. Les rues sont très mignonnes, on trouve un petit marché où l’on se promène. On en profite également pour aller visiter la fameuse mine : c’est une expérience… Cela fait des années que cette mine est exploitée, plusieurs centaines d’années même, et elle continue de l’être aujourd’hui malgré les touristes qui s’y pressent en arrivant à Potosi. En cette saison peu de touristes viennent, nous avons donc la mine « pour nous ». Notre guide nous emmène dans un dédale de galeries, toujours plus profondément dans la montagne. Ces boyaux souterrains nous obligent parfois à marcher accroupies comme des canards. De temps en temps, il faut se plaquer contre la paroi afin de laisser passer les mineurs avec leur chariot rempli de pierres. La technologie n’a pas évolué depuis des centaines d’années dans cette mine et aucun plan de sécurité n’est établi pour éviter les écroulements. On rencontre un jeune de 16 ans qui travaille dans la mine depuis quelques années, comme son père et son grand-père avant. Encore une fois on rencontre une nouvelle réalité et on se rend compte de la chance que l’on a ...

 

Enfin nous nous dirigeons vers Sucre (la capitale constitutionnelle de la Bolivie). Nous tombons sous le charme de la ville : le centre est grand et super joli avec des maisons blanches ou tuiles orangées. Plein de petites rues, de jolis musées, des places pavées, bref on adore. Le marché est immense, on y passe des heures, entre les rayons d’épices, de fruits, de légumes. On y mange une soupe trop bonne avec un bout de pain à 5 Bolivianos (0,65€) : parfait pour nos économies en prévision de la Patagonie ! Le soir pour notre dernière soirée ensemble, Marianne nous invite dans un petit restaurant tenu par un italien qui habite depuis 20 ans à Sucre et qui nous accueille dans son salon. Le meilleur repas que nous avons eu depuis le bateau ! C’est excellent ! Ensuite, Marianne nous quitte pour retourner en République Dominicaine, c’était génial de l’avoir avec nous !

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Nous décidons de rester une petite semaine à Sucre afin de préparer la suite du voyage, de rédiger les articles et préparer les vidéos de l’ensemble des entretiens que nous avons réalisé au Pérou. Nous sommes hébergées chez Bertah, une bolivienne qui, avec son mari et ses enfants, font chambre d’hôtes. Nous sommes ainsi en compagnie d’une famille de belges qui fait le tour du monde avec leur chien dans leur 4x4, d’un couple de Français et d’une hollandaise. L’ambiance est super sympa, très familiale et nous confirme notre envie de rester. Nos journées sont rythmées par la préparation du voyage, l’organisation des prochains entretiens et des balades dans la ville.
 

La Bolivie nous plaît beaucoup : les Boliviens sont très accueillants, super sympas. Excepté le Salar, le pays compte moins de touristes qu’au Pérou c’est plus agréable..! On adore et on ne veut plus partir !

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