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¡Club Colombia!

Après 36h de remontée de l’amazone nous accostons dans la petite ville frontalière de Tabatinga. Encore quelques mètres à pieds et nous arrivons à Leticia en Colombie !

De là nous devions prendre un avion pour rejoindre Bogota en 2h. Mais tout ne se passa pas comme nous l’entendions. L’aéroport était en réalité en construction et seulement un avion par jour décollait pour Bogota. Mais cet avion était déjà parti. Un poil perdues, nous nous dirigeons donc vers l’une des 3 personnes présentes dans cet aéroport désertique, à savoir une femme en charge de la migration. Ce fût notre bonne étoile. Elle nous réserva une auberge pour la nuit. Et par le plus grand des hasards, nous y retrouvons une amie de la sœur de Lucie, Coline, qui nous proposa sa chambre à Bogota.

C’est ainsi que nous arrivons enfin à Bogota ! Nous retrouvons le logement de Coline, le R10, qui était en réalité une grande coloc de 20 étudiants en plein centre historique de la Candelaria.

Après quelques interviews, nous entamons notre visite de la ville par le musée de l’or présentant la plus importante collection d’orfèvrerie pré-hispanique du monde avec plus de 35 000 objets en or.

Ensuite nous en profitons pour visiter la candelaria en free walking tour. Nous découvrons un quartier très coloré, au style baroque et colonial.

Nous nous familiarisons avec l’histoire récente du pays marquée par les guerres des narcotrafiquants. Nous passons d’ailleurs devant le fameux Palais de justice sur la Plaza Bolivar qui fut détruit en novembre 1985 par une attaque menée par l’alliance entre le M-19 (guerilleros extrême gauche) et les narcotrafiquants.

Nous sentons que le pays connaît une période de transition majeure. En effet, la candelaria était il y a moins de 15 ans un quartier très peu sécurisé et la Colombie connaît un boom du tourisme depuis maintenant 3-4ans. 

Enfin nos soirées furent occupées à des retrouvailles :  nous retrouvons des amis de l’ESSEC de Lucie, Mathieu & Benoît un soir et un ami d’enfance colombien de Fleur, Alejandro, un autre soir.  Alejandro nous initia à l’aguardiente (alcool plus ou moins similaire à notre cher Pastis) et à la salsa !

Le dernier jour nous décidons de prendre le funiculaire pour monter jusqu’au Montserrate et ainsi profiter de notre dernier point de vue de la ville. Nous étions impressionnées par la taille de la ville qui compte plus de 7,4 millions d’habitants !

Ce qu'on retient de cette première semaine : que les aéroports mettent un peu beaucoup de temps à être construits, que le pastis c’est quand même bien meilleur que l’aguardiente, que le DJ du Sanchez a refusé de mettre du Jul, que les galettes de mike jagger c'est délicieux, que le beerpong c’est pas fait pour les colombiens (coucou Sebastian) même si leur bière Club colombia est super bonne, et que les jugos con leche c’est quand même vachement bon !

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Bogota

En route pour San Gil, la ville des sports extrêmes de Colombie, au Nord de Bogota. Nous y restons quelques jours pour faire une journée de rafting et visiter la grotte de la vaca. Nous en profitons également pour prendre un tuktuk et découvrir un petit village de pêcheurs reclus où cascades et piscines naturelles nous attendaient.

Nous reprenons un bus de nuit vers le Nord jusqu’à la côte Caraïbes. Nous rejoignons un hostel à Costeño Beach, petit village entre Santa Marta et Palomino. Un petit paradis les pieds dans l’eau. Nos journées s’organisaient entre baignade et lecture à l’ombre des cocotiers. Des temps difficiles pour Fleur et Lulu…

En revanche, le parc Tayrona étant fermé pour laisser un peu de calme aux habitants, nous n’avons pas pu le visiter. Une bonne excuse pour y revenir !

Après cette douce parenthèse, nous retrouvons Camille et Simon, deux amis de Fleur venus de Paris pour commencer un périple en Colombie. Nous décidons de partir avec eux dans le désert de Guajira. Ce désert est situé à l’Est de Santa Marta, à la frontière du Vénézuela. Bien que déconseillé par le gouvernement français, nous choisissons de faire cette excursion à l'aide d'une agence locale. En route pour 2 nuits et 3 jours !

 

Très vite nous sommes marqués par la pauvreté de cette région très à part dans le pays. Nous avions à peine fini de déjeuner que plein d’enfants nous demandaient de mettre les restes de nos assiettes dans leurs sacs plastiques et de finir l’eau de nos verres. Nous croisons également de nombreux enfants bloquant la route avec des cordes tendues demandant quelques gâteaux en guise de péages.

Nous avons beaucoup apprécié la diversité des payasages de ce désert donnant sur la mer des Caraïbes. Nous avons visité les salines de Manaure, Cabo de la Vela : un paradis du kitesurf, nous sommes allés jusqu'à Punta Gallinas : le point le plus au Nord de l'Amérique latine en passant par des falaises où se refletaient des arcs-en-ciel. 

Notre dernière étape fût dans les dunes de Taroa où nous profitons d'un dernier coucher de soleil avant de retrouver nos hamacs et de repartir vers Riohacha le lendemain. 

 

On retiendra que: les chips au lemon c’est super bon, que la blague des balles de pingpong rose est quand même bien plus marrante que celle de la grenouille à grande bouche, que ce ne sont de balivernes quand Simon t’affirme que « si si la Michelada c’est délicieux », et que Camille fait tomber les pierres de tout le monde. 

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Guajira

Après 8h de bus depuis Riohacha, nous arrivons de nuit à Cartagena de Indias pour ne pas "gâcher" une journée de voyage dans les transports. Dès le petit matin, nous sommes bluffées par les couleurs de la ville. Appelée ainsi parce qu'elle était le port majeur de la nouvelle route des Indes, on découvre à Cartagena la vieille ville, à l'architecture coloniale, mais aussi le quartier de Getsemani, connu pour son street art, ses bars et ses restaurants. Devenues adeptes des "Free Walking Tours", notre guide nous apprend même à danser la Champeta ! Malgré son côté très touristique, on s'imprègne beaucoup de la culture de la ville, des vendeuses de fruits en habits traditionnels, aux petits vendeurs ambulants qui longent les murailles. Notre seul regret : ne pas avoir pu y rester plus longtemps ! nous avions des interviews à Medellin prévues de longue date, et ne pouvions donc pas y rester plus d'une journée, mais on y retournera pour sur ! 

Nous partons donc pour Medellin, où après presque 15h de bus, nous posons nos valises à la Casa Ram, véritable havre de paix en plein milieu de la ville, mais infestée de moustiques, pour le grand bonheur de Fleur ! À peine arrivées, nous rencontrons Fernando à l'Impact Hub Medellin, un incubateur social qui nous a bluffées, ainsi qu'Adelaida, véritable rayon de soleil qui nous parle d'Amada, une entreprise qui permet aux femmes de sa communauté de prendre leur indépendance en vendant les oeufs de leurs poules,  tout en nous faisant goûter un délicieux "café frio" colombien.  Nous rendons visite le soir à Alexis, qui a implanté la célèbre chaîne Pokawa. Après seulement un an, ils ouvrent déjà une deuxième enseigne dans Medellin ! 

Nous nous laissons encore guider par un Free Walking Tour (décidement), tout bonnement bluffant. Pablo notre guide était passionnant, théâtral, et complétait l'histoire de la ville et du pays, par des anecdotes personnelles, sur son enfance dans un Medellin encore en proie aux narco-trafiquants.  Nous en avons appris beaucoup sur l'histoire de ce pays, avec pour finir, en prime un petit topo sur la situation actuelle après les accords des gouvernements avec les para-militaires et les FARC. Nous avons pu voir de près la transformation de la ville, grâce à Sergio Fajardo, qui a pris les pires quartiers de la ville et les a transformés en centres culturels, éducatifs, etc (le secrétariat de l'éducation était auparavant un squat par exemple). 

 

C'était également pour nous l'occasion de retrouver les oeuvres de Botero, qui a beaucoup agi pour la ville de Medellin. Quand, par exemple en 1995 lors d'un attentat, sa sculpture d'un oiseau est détruite, il refuse que celle-ci soit simplement jetée à la poubelle, et décide d'en faire une réplique. En exposant les deux côte-à-côte, il envoie un message d'espoir aux habitants de Medellin, tel un phoenix qui renaît de ses cendres. C'est pourquoi les Paisas sont aussi accueillants envers les touristes, qui sont pour eux la preuve que la situation qu'ils ont connue il y a seulement une vingtaine, voire dizaine d'années est (presque) révolue, et que leur pays et leur ville, attire ! 

Ce qu'on retient de ces deux semaines : que Fleur est le nouveau GPS pour taxi, que l'accent du nord de la Colombie, c'est un peu comme le chti en France .. on comprend rien, que Pablo c'est le best, que selon les chauffeurs Cartagena-Medellin Lucie parle super bien espagnol, qu'elle ment aussi super bien en espagnol  

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Cartagena
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Medellin

Nous ​profitons d'une dernière journée à Medellin après la visite de la Comuna 13, pour nous rendre à Guatapé, véritable joyau Paisa. Après avoir gravi les quelques 700 marches pour se rendre au sommet de la Piedra del Peñol, nous visitons le magnifique centre-ville de Guatapé, accompagnées de Nico, un allemand rencontré à la descente du bus. 

Ce qu'on retient de cette dernière semaine : Qu'on ne sait toujours pas combien de fois par an ils doivent repeindre les maisons pour qu'elles gardent leurs belles couleurs, que la Colombie pour les trentenaires un peu en perdition c'est THE place to be, que Felipe c'est aussi le best,  mais que les colombiens sont très nombreux à vouloir se marier avec des françaises. 

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Guatape
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