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A cheval en Mongolie

Pour notre dernier pays, nous avons choisi de partir en Mongolie, réaliser un de nos rêves : faire un trek de plusieurs jours à cheval dans les steppes mongoles !

Nous quittons donc Hong Kong, et nous nous envolons pour Oulan Bator, capitale de la Mongolie, où nous retrouvons Lucile, une amie de Solène, et Pauline, la sœur de Claire. Nous partons directement pour 6 heures de bus chaotiques, direction Kharkhorin (Prononcez RARORINE), qui nous donne un premier aperçu des paysages mongols : déserts ! On aperçoit quelques points blancs au milieu des steppes, les yourtes des nomades, qui seront notre maison pour les 10 prochains jours.

On retrouve Xavier, qui a organisé notre séjour, et nous enfourchons nos montures le lendemain matin !

Nous partons toutes les 4 avec un guide, Mooghi : dire que celui-ci est timide est un euphémisme ! Il ne nous adresse pas la parole, ce qui nous énerve prodigieusement quand on lui pose des questions sur l’organisation de la journée, mais on s’y fait. Les chevaux sont petits mais robustes, et très endurants. Il le faut pour nous porter pendant parfois 7-8 heures par jour.

Les paysages sont époustouflants : steppes désertes, rivières sinueuses, montagnes et collines se succèdent, on ne croise pas une ville ni un village, uniquement des yourtes.

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Nous sommes accueillies chaque soir dans une famille différente. La vie de nomade est très surprenante, par sa frugalité notamment, et les règles de la yourte. En effet, on ne fait pas n’importe quoi lorsque l'on rentre chez eux ! Tout d’abord, surtout ne pas s’essuyer les pieds sur le seuil de la porte, car ce dernier représente la nuque du propriétaire, c’est donc plutôt mal vu ! Ensuite, une fois rentré (attention, du pied droit uniquement !) dans la yourte qui est ronde, on se déplace toujours dans le sens des aiguilles d’une montre. A l’intérieur, deux poteaux en bois supportent le toit : pas question de passer entre les deux, car ils représentent le couple, l’homme et la femme, et traverser cette ligne invisible pourrait déchirer le couple…! Enfin, l’hospitalité est un devoir de la part des nomades qui nous reçoivent, mais l’invité doit respecter et accepter tout ce qui lui est offert à manger et à boire (sinon, pourquoi venir ?!).

La nourriture a été très surprenante, et écœurante au bout d’un moment, surtout pour nous deux : déjà, oubliez les légumes et les fruits ! Rien ne pousse ici, le climat est trop aride l’été et beaucoup trop froid l’hiver. Les seuls légumes présents sont importés et coûtent très cher.

On parvient par chance à éviter le lait de jument fermenté, en revanche on teste des fromages et crèmes à foison. Sinon, tous les repas sont composés de riz ou pâtes accompagné de… mouton séché. Partout du mouton. Tout le temps. On en a fait une overdose, et on n’est clairement pas prête d’y regoûter, même en France ! Rien que l’odeur nous faisait avoir des hauts le cœur. Le mouton est mis à sécher, et conservé accroché aux murs de la yourte, ou dans un plastique sous l’unique lit de la yourte. Pour le couper en morceaux, la femme du foyer utilise un marteau !

C’est un autre mode de vie : notre douche dépend de la présence ou non d’une rivière à proximité, autant dire que les premiers jours ont été… secs !

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Ce voyage en contact avec la population mongole a donc été la plus dépaysante pour nous ! Nous ne retrouvions plus du tout nos repères mais cela nous a permis de découvrir des coutumes impressionnantes ! Nous avons par exemple participé à la traite des chèvres et à la cérémonie de capture des poulains au lasso, les mongols font preuve d'une incroyable agilité pour attraper les chevaux lancés à toute vitesse dans la steppe.   

Malgré tout, on garde un souvenir mémorable de cette partie du voyage, car si les conditions de vie étaient sommaires, elle nous a permis de découvrir un mode de vie impressionnant de frugalité et d’efficacité.

Monter à cheval tous les jours était un véritable bonheur, même si on sentait les courbatures chaque matin. Les paysages étaient à couper le souffle, le silence nous a permis de profiter de chaque instant et réfléchir à ces derniers mois fabuleux…

 

Ayant une escale à Pékin, nous avons décidé d’y passer quelques jours avant de rentrer en France. Une manière de repousser encore un peu le retour qui s’approche dangereusement. On a ainsi découvert une partie de la Chine, ses coutumes, les hutongs de Pékin, dégusté du thé, goûté des pattes de poule, et le fameux canard laqué, visité le splendide Palais d’Eté, escaladé la Grande Muraille de Chine… Visite express mais efficace, avant de s’envoler pour la France, après huit mois d’aventure…

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